Cheffe de projet Legal Tech : le parcours de Maud

La carrière d’avocate de Maud semblait toute tracée. Mais après son cursus à l’école du Barreau, elle se lance dans 9 semaines de formation intensive en développement web, dans le batch #200. Aujourd’hui, Maud pilote des projets d’envergure au sein de la Legal Tech Seraphin.legal et accompagne les professionnels du droit dans leur transformation digitale.
Sommaire

Que faisais-tu avant de rejoindre le bootcamp du Wagon  ?

En arrivant au Wagon, je sortais à peine de mes études à Sciences Po puis à l’école du Barreau, au cours desquelles j’avais fait pas mal de stages, à la recherche d’un endroit où je me verrais continuer plus tard : cabinet d’avocats bien sûr, mais aussi tribunal, grosse entreprise et startup. 

 La révolution numérique est une grande opportunité pour le monde du droit : loin d’être l’ennemie du juriste, la technologie lui permet de gagner en intérêt et en temps.

J’ai à chaque fois beaucoup aimé ce que j’y ai fait, sans pour autant me sentir pleinement satisfaite et prête à m’investir pour plus longtemps.

Pourquoi apprendre à coder quand on est avocat ?

En tant qu’avocat, et ce n’est d’ailleurs pas propre à cette profession, on passe énormément de temps à produire, éditer et échanger des documents avec d’autres personnes : on recopie des informations dans plusieurs fichiers différents, on corrige et recorrige, on se perd dans les différentes versions.

Cela m’a semblé absurde de perdre autant de temps sur des tâches répétitives, chronophages, peu intéressantes et surtout sources d’erreurs : j’ai donc décidé d’apprendre à coder afin de pouvoir créer les outils numériques qui me permettraient de m’en délester, en automatisant un maximum de documents et processus.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis chef de projet chez Seraphin.legal, une société de la Legal Tech, un écosystème qui rassemble toutes les solutions où la tech est mise au service des juristes ou de l’accès au droit. Nous offrons trois types de services : de la formation pour ‘initier’ les juristes aux enjeux de la transformation numérique, du conseil pour aller un peu plus loin et les aider à avancer dans leur transition digitale et enfin, la partie sur laquelle j’interviens principalement, studio de développement d’outils numériques.

Les connaissances acquises au Wagon, en code, en design et plus globalement en "culture de projet numérique" me permettent d’avoir une vision assez générale, ce qui est pour moi très agréable.

Les clients, professionnels du droit et juristes d’entreprise, viennent nous faire part de leurs idées et besoins et nous développons pour eux des outils numériques sur mesure. En tant que chef de projet, j’accompagne d’une part le client dans la conception et la formalisation de son projet ; et d’autre part nos équipes techniques pour la partie développement.

Est-ce que tu t’attendais à devenir chef de projet legal tech en commençant la formation ?

Pas du tout ! C’était un métier quasiment inconnu pour moi. Je pensais que j’allais retourner dans un cabinet d’avocats dans lequel j’aurais pu apporter un peu de tech. Et pendant la formation au Wagon, j’aimais tellement le code que j’ai même commencé à imaginer que je pourrais entrer dans une boîte en tant que développeuse... mais le droit m’a rattrapée :)

Qu’est-ce qui t’a séduite chez Seraphin et réciproquement ?

L’idée portée par Seraphin.legal est celle que la révolution numérique est une grande opportunité pour le monde du droit : loin d’être l’ennemie du juriste, la technologie lui permet de gagner en intérêt et en temps. L’équipe de Seraphin.legal est à l’image de cette conciliation vertueuse entre droit et tech : mi-juridique mi-technique. 

Pour la première fois, j’ai envie de rester et de m’investir dans un travail.

C’est pourquoi, je pense, mon profil un peu hybride y a trouvé écho. En tant que chef de projet, les connaissances acquises au Wagon, en code, en design et plus globalement en ‘culture de projet numérique’ me permettent d’avoir une vision assez générale, ce qui est pour moi très agréable.

Si tu compares ton métier d’aujourd’hui à ton métier précédent, dans lequel es-tu le plus épanouie ?

Celui d’aujourd’hui bien évidemment ! C’est extrêmement varié et stimulant, je m’y sens très libre et je trouve un sens à ce que j’y fais. Pour revenir à ce que je disais plus haut, pour la première fois, j’ai envie de rester et de m’investir dans un travail.
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